Objectif du mois d'avril: souder toutes ces rustines sur ma 75. Ben c'est pas gagné!    Pour l'instant je ne suis pas motivé, je vais bosser sur ma moto.
. les beaux jours reviennent, j'en profite pour remettre en service ma moto, qui est "en vrac" depuis septembre dernier. Au menu: réparer la roue arrière crevée, installer un interrupteur pour contrôler mon régulateur qui ne régule plus (il charge tout le temps), changer la batterie qui a explosé, installer un GPS et installer un voltmètre. En 2 jours tout est fait. C'est avec une certaine fierté que je fais le plein de ma moto. En rentrant à la maison, je constate une forte odeur de brulé: le régulateur est en train de fondre! Je me sens las, mais las!
 Bon, je retourne sur ma DS, ça va me changer les idées....
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Je n'ai pas envie de souder, je ne m'en sens pas capable! Je vais attaquer le côté arrière droit. Au programme: ponçage à blanc de toute la tôle au niveau de la glace de custode. Je crains le pire, mes doutes se confirment au fur et à mesure que je ponce la tôle, les trou-trous apparaissent.
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Avec ma nouvelle meuleuse d'angle et une brosse très dure, le travail a été rapide. Autant prendre des brosses de la qualité la plus dure, au moins, s'il reste de la tôle, elle est bonne et d'épaisseur suffisante! Mon moral continue à descendre; demain je ponce le côté extérieur, et je sais que ce ne sera pas "folichon"!
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J'ai investi dans une nouvelle meuleuse d'angle pour cause de grève sauvage, sans préavis, de ma vieille meuleuse d'angle. Il faut dire qu'elle a déjà un paquet d'années, et des millions de tours dans les pattes. Je vais la démonter et essayer de la sauver, ça me fera une disqueuse en plus. Je gagnerai un temps fou à ne pas changer en permanence d'outils. Dans une restauration, il faut toujours prendre en compte ces achats "non-prévus" qui arrivent toujours!
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Sur les DS break, à l'arrière des gouttières arrière, se trouve une patte de fixation (rond rouge) qui sert à maintenir le haut de l'aile arrière en place. Sur ma 75, à gauche, ce n'est qu'un vague souvenir! J'ai récupéré sur ma 72, cette gouttière arrière (enfin! ce qu'il en reste!) pour dépointer cette fameuse patte. Ainsi je pourrai la ressouder sur la nouvelle gouttière.
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Voici la même pièce, après dépointage, et nettoyage. Là! c'est la pièce qui se trouve à droite, sur ma 75. Elle n'est pas terrible, d'autant plus que je vais bientôt poncer toute la zone, et la cornière qui pince le joint d'étanchéité qui court sur tout le haut de l'aile, est en mauvais état. Il va falloir que je l'enlève, avec cette patte soudée dessus! Je n'ai plus qu'à en refabriquer une à l'identique.
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J'aime les symboles! Je prends un morceau de tôle de cette 75 (elle était en dessous de la glace de custode gauche) pour fabriquer ma pièce. En prenant les cotes, je m’aperçois qu'elle n'est pas difficile à reproduire.
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Après quelques coups de disqueuse et de lime, la pièce est prête. Il n'y a plus qu'à la former. Et voila, après quelques coups de marteau le pièce est prête! Et symbole dans le symbole, il reste des traces de la peinture AC 136 d'origine. Je les laisse, c'est complètement con, je sais, mais ça me fait plaisir!
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Je laisse le soin à Didier de me souder le panneau à l'intérieur de la voiture. Ses soudures sont de meilleure qualité, et c'est un endroit qui va se voir. On arrive à l'arrondis du passage de roue. C'est un endroit délicat où les raccords de tôles ne sont pas évidents à faire!  Il me reste encore un morceau de cette zone. Il me provient de l'épave dont j'ai découpé une partie du longeron arrière. Je découpe et je dépointe la zone. Ce qui me fait plaisir, c'est l'état du corps creux. Je savais qu'il était entièrement rouillé, une rouille superficielle, qui fait des trou-trous au bout d'un certain temps. j'ai traité la zone il y a un moment déjà. la corrosion est stabilisée. Je donnerai un coup de peinture anti-corrosion soudable avant de refermer.
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Je dépointe la tôle et je la ponce. Ensuite je la coupe à la bonne taille. Je vérifie 3 fois avant de couper. Ce serait bête s'il manquait un morceaux de tôle!
Voila le morceau positionné. Il n'y a plus qu'à qu'à reformer un tôle pour la partie basse. Là, c'est de la ligne droite, donc pas de problèmes particuliers.
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La pince porte-joint sur la traverse arrière a complètement disparu. Il faut que je trouve un moyen de la remplacer sans me ruiner. Je ne sais pas si elle est refabriquée, mais de toute façon se sera trop cher!. En rangeant mes hayons supérieur de DS break, je me suis aperçu qu'il y avait la même pince que celle de la traverse! Génial, j'en ai plusieurs en stock! Le dépointage de la pince est un jeu d'enfant. Elle est soudée sur une tôle plate, un simple forêt suffit.
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Après avoir poncé la pince, je l'ai coupée, elle est un peu plus longue que la pince d'origine. Et le petit bout en rab va même me servir!
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Et voila la traverse avec une belle pince soudée presque neuve!
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A gauche: Didier m'a refabriqué une tôle pour fermer la traverse arrière.  Elle est franchement plus épaisse que la tôle d'origine. La partie arrière de mon break va ainsi retrouver sa solidité d’antan.






En dessous: Avant de ressouder cette tôle, il faut que je rebouche les 2 derniers trous dus à la corrosion sur cette traverse arrière.
 
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J'utilise la technique très classique de la plaque d'alu. Je rebouche au semi-auto les 2 trous. La plaque en alu permet de ne pas trop mettre de matière pour boucher le trou, et en plus ça n'adhère pas sur l'alu. Maintenant je vais pouvoir mettre la tôle de fermeture.
Au dessus
J'ai préparé la tôle en faisant les trous nécessaires pour la soudure par "bouchonnage". J'ai fait 4 autres trous, légèrement cintrés vers le bas, pour évacuer éventuellement de l’humidité due à la condensation. J'en ai profité aussi pour installer le circuit électrique de la prise de mon attelage. Se sera plus discrêt et les fils seront protégés.

A droite
J'ai aussi peint les corps creux avant que se ne soit plus accessible. J'ai beurré abondement d'une peinture blanche, "spéciale anti-rouille pour ferronnerie". Au moins, ça devrait limiter considérablement le "travail de sape" de cette pernicieuse corrosion.
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La tôle s'emboite "pil-poil" dans la traverse.  J'ai fait quelques points de soudure pour la positionner et Didier a terminé le travail. Voila mon premier rayon de soleil: c'est terminé au niveau de la traverse!
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