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Épilogue.
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Comme promis le mois dernier, voici où en est rendu Marc avec son auto. Je vous copie entièrement le courriel qu’il m’a envoyé le 25 décembre dernier en pleine célébration de Noël 2014, car il a eu la gentillesse de prendre quelques heures de rétrospective, de mise à jour et de couchage sur écran afin qu’on soit au courant de l’état actuel des choses. Quant à moi, j’aurai eu un seul regret : ne pas avoir pu divulguer l’identité de ce voleur de garagiste pour éviter une poursuite en diffamation!
Georges de Citrowagon: "tu as raison, tu n'as pas le droit de nommer Patrick Burel de AA Garage. Je ne sais plus pourquoi il n'y a pas le droit de nommer cet escroc, qui a depuis fermé son garage, mais il n'y a pas le droit, tant pis !"
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“Salut Steevie. Content d’avoir de tes nouvelles. Comme tu le devinais bien, j’ai reçu ton courriel en plein préparatif. Noël en famille et le 31 avec des amis. Pas de sortie spéciale au programme. Quand tu es passé, ma voiture était bien chez Jean-Pierre (CW:celui qui répare la DS de Marc). Elle en est ressortie sans qu’il y ait touché; sa santé ne le lui a pas permis. Pour ton histoire, allons-y dans l’ordre :
-2012- : Réception de la voiture, en avril je crois. Elle est rapidement allée chez Jean-Pierre, chargé de préparer la DS pour l’examen de la SAAQ (Société d’Assurance Automobile du Québec, c’est notre régie de l’immatriculation). Au cours des semaines qui ont suivi, nous avons pu nous rendre compte du travail salopé par le fameux garage là-bas. Jean-Pierre – que j’appelle toujours M. Durand – a consacré son été à refaire ce que le garage était censé avoir réparé. Il est allé de difficulté en difficulté tellement le travail avait été mal fait. Je n’aurais probablement pas pu rouler bien des kilomètres avant une panne majeure du circuit hydraulique. Une fois les fuites réparées et la tuyauterie hydraulique remise correctement en place, nous avons changé la boîte à vitesse, le bloc hydraulique, le radiateur, le faisceau électrique au complet et quantité de plus petits éléments un peu partout dans la voiture. Heureusement, Jean-Pierre était bien pourvu en pièces de rechange. Inutile d’ajouter que ça m’a coûté un bras (même si Jean-Pierre ne m’a pas facturé toutes ses heures) alors que la voiture était censée passer directement au contrôle technique. Le travail du garage là-bas, a finalement été reconnu à sa juste valeur : il a fait faillite ! La DS a reçu son accréditation de la SAAQ en septembre. Le mécanicien qui l’a examinée a semblé plus intéressé par la technologie de la voiture que par l’examen proprement dit. Je suis retourné plusieurs fois chez M. Durand au cours de l’automne, le plus souvent pour travailler sur la boîte à vitesses. Ce problème n’est toujours pas réglé. J’y reviendrai. Au cours de l’hiver, j’ai, un à un, décapé les éléments de la carrosserie. Je me disais qu’elle serait prête pour la peinture l’hiver suivant.
-2013- : Elle a aussi passé une bonne partie de l’été chez M. Durand. Ce dernier m’avait en effet offert de réparer gratuitement les bas de porte et d’ailes qui en avaient besoin. M. Durand y a passé l’été, mais avec beaucoup de temps morts. Sa santé déclinait de façon évidente. J’ai eu l’impression de l’avoir vidé de son énergie. Avoir su, je lui aurais demandé de plutôt continuer de travailler sur le passage des vitesses, le principal problème qu’il reste à régler. Ce problème a trait au passage des vitesses, qui craquent fort dès que le moteur est chaud. La boîte à vitesses et le bloc hydraulique ont été changés, mais sans que cela corrige le problème. J’ai acheté le nécessaire (des joints et des tores de caoutchouc) pour refaire le bloc hydraulique. C’est ce que M. Durand devait faire cet été.
-2014- : J’ai attendu en vain que M. Durand se remette à l’ouvrage. Il a passé une partie de l’été et de l’automne à l’hôpital. Sa santé a chancelé tout l’été. Nous nous étions mis d’accord pour travailler sur son projet de 2CV et sur ma voiture en alternance. Je l’ai aidé sur sa 2 CV durant 4 ou 5 jours. Quand ce fut mon tour, il a eu assez d’énergie pour conduire la voiture chez lui. Puis, il est rentré à l’hôpital dont il n’est sorti que fin novembre, je crois. Et sans diagnostic clair. Aux dernières nouvelles, il était chez sa fille, attendant une opération à l’Institut de cardiologie. Il ne m’a pas donné de nouvelles depuis un bon mois. Disons que je ne suis pas optimiste. Je m’étais dit dès le début que j’attendrais que la mécanique soit au point avant de commencer la carrosserie. Mais, pour mon moral, j’ai décidé de quand même commencer la carrosserie cet hiver. Décapée, je ne pouvais pas rouler sous la pluie, ce qui était assez peu pratique. Un carrossier artisan de Marieville, Raphaël Degeer, va s’en occuper. C’est lui qui a refait la DS blanche que tu avais achetée. La DS devrait sortir au printemps avec une couche d’apprêt seulement, pas encore de peinture. J’en suis rendu là. J’ai approché M. Ménard pour qu’il s’en occupe en 2015, mais je n’ai pas eu de réponse claire. ”
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Première sortie au méchoui de Beloeil des Voitures Anciennes (VEA), septembre 2012.
On voit la DS de Marc avec son look reconnaissable. Tout juste à sa gauche vous
y voyez une DSuper 1970, c’est mon ancienne. D’ailleurs la première personne en avant-plan de dos, c’est moi en train de montrer à un curieux comment on change la roue. Je connaissais à peine Marc dans ce temps-là.
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Arrivée à la maison. Enfin !
Marc habite une belle grande maison au pied d’une montagne très prisée des
amateurs de marche en forêt … et de pommes : Le Mont St-Hilaire.
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DS et déesse. Les 2 sont nées le 6 octobre 1955 (les 2 femmes de Marc).

Derrière on voit le Mont St-Hilaire et sur le terrain il y a encore de la neige. Ne
vous inquiétez pas, nous ne sommes pas au mois de juillet ☺
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Sortie après le 1er hiver. Même si comme ça ce n’est pas évident pour le profane, cette auto est dans un excellent état dans son châssis et sa base. Ne reste que l’esthétique extérieure ainsi que le problème de changement de vitesse. Le reste sera du fignolage.
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Marc
Vous l’aviez déjà vu à la précédente mise à jour, c’est bien Marc, en chair sur sa
chaire, chère (au propre et au figuré) DS.
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Jean-Pierre Durand, alors en bonne santé.
En direct du Sud de la France, M. Jean-Pierre Durant établi ici au Québec depuis 20, 30, 35 ans … je ne sais plus. Ancien mécanicien Citroën en France, il a touché à peu près toutes les Citroën d’ici.
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La voilà qui attend de meilleurs jours … Ne lâche pas Marc, tu y es presque ☺
Steevie Lavoie
La Prairie, Québec, Canada
FIN