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Du 8 au 10 aout 2014, a eu lieu le quatrième eurocitro au Mans. Voici les aventures de Georges Citrowagon et de ses amis.
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Jeudi 7 aout 2014.
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Pour l'édition 2009 de l'eurocitro, nous étions venu la veille, le jeudi, à 14h00. Il y avait déjà un monde fou dans le camping. Cette année, nous avons décidé de venir plus tôt, à midi, histoire d'avoir un emplacement correct pour installer la tente. Hélas, il n'y avait pas de queue ! (ouverture prévue à 14h00). En fait, dès le matin, le camping était ouvert !	Deuxième déconvenue, dans le bout du camping, à l'endroit où nous avions l'habitude de s'installer, il y avait des barrières. Derrière ces barrières, il y avait un zone de camping "calme". Nous nous sommes installé environ 30 mètres devant cette barrière. Nous supposons que le bruit généré par nos joyeux convives va s'arrêter aux barrières !
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Je suis venu avec Rémi et Claude. Nous avons amené du "matériel lourd", tente 90 places, frigo, percolateur, plancha etc .... Le problème, c'est qu'à trois, on ne peut pas monter la tente, il faut être 6 minimum ! La toile seule, pèse 150kg. On monte en attendant l'armature de la toile, en attendant d'avoir la main d’œuvre nécessaire au montage. On ne peut pas compter sur nos amis qui n'arrivent que demain.	Ce machin, c'est le chien de garde que Claude a eu la gentillesse d'amener. Avec ça, c'est sûr, nos affaires sont en sécurité !
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Nous avons prépositionné la toile sur l'armature, quel effort ! Il fait chaud: il n'y a qu'à attendre du monde pour terminer le montage. En attendant, nous prenons le "verre de l'amitié"...	Ma tente est montée. Rémi s'est sacrifié, il n'a pas pris sa belle traction, c'est en camionnette qu'il a transporté tout le matériel. La camionnette lui sert de camping car pour le week-end. Claude est venu avec une caravanne tractée par une splendide CX leader de 1989. Elle est d'origine à 100%, ce qui est rare. Il a mis un temps fou pour trouver les enjoliveurs de roue manquants ! C'est vrai qu'à l'époque on les jetait pour installer immédiatement des "jantes alu"! J'ai installé à l'arrière de mon break une authentique plaque arrière de DS break USA. Si vous parcourez ce site, vous trouverez la DS donneuse de plaque. A l'avant j'ai mis une plaque "d’opérette", il n'y a pas de plaques à l'avant aux USA.
	Derrière la tente, nous avons trouvé une sympathique équipe de "joyeux drilles" qui se sont empressé de nous aider pour le montage final. Bon, peut-être ont ils entendu parler d'un apéro à la clé ! Après une heure d'apéro, nous sommes tous très fatigués. Nous décidons d'aller nous coucher, demain sera un autre jour. Il parait qu'à la météo, ils annoncent de la pluie ! Je n'y crois pas, il fait tellement chaud . . .
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Vendredi 8 aout 2014.
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Ce matin, je suis réveillé par la pluie ! Et en plus "j'ai mal aux cheveux" ! Je prends un café bien fort dans notre tente qui nous donne tant de réconfort. Je vois un homme s'agiter devant moi, je ne réalise pas que c'est Édouard, mon collaborateur américain de Citrowagon qui est là. Ce sont de joyeuses retrouvailles ! Nous décidons sans tarder d'aller faire un tour au parking des DS.
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Je broie du noir, dehors, il tombe des cordes ! Le parking des DS est pratiquement vide, il n'y a personne ! Édouard a beau faire le pitre pour me faire sourire, rien n'y fait. On tourne en rond un certain temps avant de trouver enfin l'accueil pour prendre notre plaque d'inscription. Nous sommes trempés jusqu'à l'os!
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Après avoir récupéré mes affaires, je sors à côté pour attendre Édouard qui fait encore la queue. Je tombe nez à nez avec Jerry Hathaway, le recordman de vitesse en SM sur le lac salé ! Je veux lui parler, le féliciter, lui demander un autographe, mais hélas, il ne parle pas du tout le français! Quant à moi, je suis comme tout le monde, à part le français . . . Heureusement, j'ai mon américain de service qui arrive, et je m'empresse de demander à Édouard un autographe sur ma plaque de l'eurocitro. Je suis très heureux et très impressionné !
Retour sur le parking pour poser les affaires.  Il y a une légère accalmie, je peux faire quelques photos. Au programme, la chasse aux DS break.
Voici la première DS break rencontrée. C'est une authentique export Allemagne, un break 23 de 1974 bleu delta. Elle a été repeinte et n'est plus vraiment conforme à l'origine. L'intérieur est "pallassisé", il y a des appui-têtes d'une autre marque. En fait, durant ces 4 jours au Mans, je vais découvrir de nombreuses DS break, mais malheureusement, il n'y aura qu'une infime minorité de DS break authentique !
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Tiens ! Mais que fait cette DS à la teinte "gris baleine" devant mon break ?	Un break brun scarabé, beau de loin et loin d'être beau ! J'en ai marre de toute cette pluie, je fonce à la bourse d'échange "couverte".
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Il règne une atmosphère calme et sereine à l'intérieur ! On est à l’abri, la plupart des gens font comme moi, ils viennent se mettre au sec. Dehors, il n'y a personne !	Les allées sont remplies de pièces neuves. Mais je suis sur mes gardes, je fais        attention, il y a des gens bizarres ici !
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J'ai prévu d'acheter 4 poignées intérieures "pallas" pour mon break. C'est d'origine sur les break "export USA" et les miennes sont en mauvais état. Petit à petit, je vais essayer de transformer mon break de clown en modèle authentique (il y a du boulot !)	Vous savez tous que nous sommes envahis d’imitations en provenance de chine et garantis "jusqu"au portail" ! Voici un marchand espagnol qui ne cache pas la source de ses pièces détachées. Voyez ces cache-poussière arrière de DS, plus communément appelés "cafetières", ils sont à vendre au prix de 3 euros, imbattables ! Mais ces productions chinoises ne sont pas garanties, à l'image de cette neuve, entièrement pulvérisée . . . au montage !
	Il pleut de plus belle ! Ce n'est pas la peine de se mouiller plus dehors, direction le camping...
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L’après midi se passe au rythme des arrivées des copains. Notre parcelle se remplie peu à peu. Je ne sors plus l'appareil photo, il fait trop humide !
Le soir, tout le monde est là. Bonne nouvelle, la pluie s'est arrêté! Vite un apéro pour arroser ça ! Demain ils annoncent du beau temps, je n'y crois pas . . .