Je suis venu
à la DS assez tard. Un certain septembre 86 nous
étions invités, ma femme et moi, au mariage
d’un collègue à Perros-Guirec. Le
voyage fut morose dans notre Renault 6 poussive. Qui dit poussif dit
« pas vite », qui dit pas vite dit « en
retard ». La messe était
déjà commencée lorsque nous arrivons,
nous attendons dehors. Ma femme avait fort à faire avec
notre petite fille de 15 jours. Le temps était
grisâtre, je vois déjà des «
non-bretons » traduirent par « il pleuvait
». Et ben non ! Il y avait des nuages noirs et un rayon de
soleil…un seul ! Et ce rayon frappait directement une
splendide DS grise garée sur la place de
l’église, c’était magnifique.
Puis ce fut les retrouvailles avec les collègues dont
certains que je n’avais pas vu depuis quelques
années. Au repas de mariage nous étions
placés en face de Philippe, un super pote que je
n’avais pas vu depuis 3 ans. Et que je te paye un coup, et
que je remets ça. 3 grammes plus tard, nous en sommes venus
à parler voiture. Je lui dis que j’en avais marre
de ma R6, que je voulais changer de voiture. Philippe me dit que
ça tombait bien puisqu’il vendait la sienne,
c’était….la fameuse DS de la place de
l’église !!! Mon sang n’a fait
qu’un tour, une visite s’imposait.
C’était une DS23IE grise. Sur les panneaux de
custode il y avait marqué « Pallas » Je
me disais « mince c’est un bas de gamme
», cela vous donne mon niveau de connaissance des DS
à l’époque ! Nous fîmes un
tour sur les chapeaux de roues (à proscrire), j’ai
été emballé je lui ai dit «
vendu ! ». |
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Le
lendemain, une fois dégrisé, je lui ai
téléphoné pour lui demander
s’il était toujours d’accord de la
vendre et le week-end suivant ma première DS
était chez moi. Je venais donc
d’acquérir une DS23 injection
électronique Pallas d’avril 73. Elle avait
été repeinte en gris Peugeot (1321) ! Elle avait
un intérieur en bleu sauf les sièges qui
étaient des Pallas gris de 69. En option elle avait la
climatisation et les vitres teintées. |
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Sa
teinte d’origine était bleu Camargue. Ma vie de
déessiste a connu plusieurs périodes. Je pense
que sincèrement pour atteindre une certaine
maturité dans la connaissance et la passion de la DS il faut
de nombreuses années se déroulant souvent sur
plusieurs périodes. |
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Première
période : la période
« voitures
d’occasions » (1986/1988) |
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J’étais
très fier de ma DS, et j’étais aussi un
gros nul
(maintenant un peu moins). J’ai eu les pires ennuis avec.
Première panne à Lyon
un mois plus tard à 16 heures. J’ai eu beaucoup de
mal
pour trouver un dépanneur.
Dès que je disais « DS
injection » on
m’orientait vers la concession
Citroën la plus proche. Nous étions un vendredi
soir, celle
ci fermait et ne
s’ouvrait que le lundi matin ! Je ne dus mon salut
que
grâce à
l’intervention de jeunes dépanneurs qui venaient
de se
mettre à leurs compte. A
mon retour en Bretagne je me suis dit qu’il fallait
absolument
que je me
rapproche d’un club de DS, pour apprendre car je
n’aurai
jamais les moyens de
financer des réparations hors de prix !
J’ai
adhéré à
« Idéal
DS » section Pays de Loire
présidé à
l’époque par Christian.
C’était un
original qui roulait tous les jours dans une DS concorde 64 pourrie
jusqu’à
l’os, nous sommes vite devenus des amis. Je ne conseillerai
jamais assez
d’adhérer dans une association. Ce sont les plus
compétents, les plus
désintéressés. C’est
grâce à
toutes ces associations de DS que le mythe DS
perdure. Pour preuve, l’année suivante, je me
rends
à la concentration
nationale du club Idéale DS à Metz.
C’était
le bon temps où l’on trouvait des
pièces neuves de DS à profusion et pas
chères ! Le voyage du retour fut
sans problèmes jusqu’à ce que ma boite
de vitesses
explose sur le périphérique
parisien. J’étais dans une de ces merdes,
j’ai bien
cru que c’était la fin,
seul sur le bord de la route, il n’y avait pas de portables
à l’époque.
L’assistance de mon assurance a rapatrié la DS
vers le
garage Citroën le plus
proche. Je suis rentré chez moi en train, le moral
à
zéro. Je savais que je
n’aurai jamais les moyens de faire réparer ma DS.
J’ai téléphoné à
mon ami
Christian pour lui expliquer mon cas. Il me dit « je
m’en occupe ».
Le soir suivant il me téléphone et me dit
« Georges, c’est OK. Tu fais
rapatrier la DS chez Max à une dizaine de KM de
là. Il va
te la réparer ».
Ce qui fut fait, merci Max. Une fois réparée, il
est
venus me chercher en gare
avec sa SM. Ce fut le choc, elle était magnifique dans sa
robe
« Vert des
tropiques » (AC
525).
Ce jour là fut
important pour
la suite, vous verrez
plus tard. Ma première période se termina
tranquillement,
avec de nombreux
incidents que je gérais de mieux en mieux. Cette DS
commençait à ne plus avoir
de secrets pour moi. |
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Petite pause
biberon.......avant la première grosse panne, à
Lyon. (Le début d'une longue
série.........) |
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