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ID 20 F "confort" de 1975 "export Italie". | |
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Citrowagon:
"Bonjour Emanuele, elle est splendide cette ID 20 F de 1975 ! Vous
pouvez nous en dire plus sur cette DS ?" Emanuele: "Bonjour Georges, je suis de
Verona, Italie. Je suis garagiste et collectionneur de
Citroën, j' aime beaucoup les vraies Citroën et je
m'amuse avec mes vieilles voitures. J'ai depuis 2008 cette DS 20 break
de 1975, une de toutes dernieres, immatriculée dans ma ville
le 2 Janvier 1976. Je pense qu'il s'agit de la derniere DS vendue
à Verona. Je l'ai acheté chez son premier
propriétaire, en lui vendant une nouvelle C4 Picasso. Elle
était a l'abandon dans le sous sol de sa maison depuis 15
ans environs."
CW: "le moins que l'on puisse dire,
c'est qu'elle est dans un "très beau jus" ! Nous
rêvons tous de trouver une DS originale dans cet
état ! |
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Le n° de série est 8
415 293, pas de doute, nous sommes bien en présence d'un
break DS 20 du millésime 75. Nous ne sommes pas loin de la
DS break la
plus récente du monde encore existante en 2020 (la
8 415 731). Il faudrait connaitre le n° de coque,
appelé aussi "médaille
de fabrication", c'est le seul n° permettant de
connaitre l'ordre de construction des DS break. Hélas, comme
de nombreux modèles des millésimes 74 et 75,
cette médaille était
représentée par une petite étiquette
autocollante rose ou jaune, suivant la cylindrée. Celle-ci a
disparue depuis belle-lurette comme dans l'immense majorité
des DS de ces 2 millésimes ! "L'aventure
peugeot-Citroën-DS" refuse de confirmer ce
n° si vous ne le lui communiquez pas avant ! C'est
bête, mais ça évite le "trafic de
cartes grises" ! Ceci dit, il y a quand même un moyen de
savoir où se situe à peu près la date
de fabrication de votre DS avec le n° de plate
forme. Toutes les coques une fois terminées ont
reçues ce n° dans l'ordre de fabrication, il se
trouve que ce n° portant l'indice 4, a une séquence
qui se suit du millésime 61 au millésime 75 ! Une
vraie chance dans la mesure où ce n° est
gravé sur une petite plaque située à
l'avant de la DS break. J'ai demandé à Emanuele
ce n°, difficile à atteindre lorsque l'aile avant
droite est monté ! Sa DS break porte le n° 4-08X250
! Emanuele a demandé à des yeux plus jeunes
d'identifier le n° manquant. J'ai demandé
à mes enfants, mes petits enfants, tous disent 6. Ce qui
nous fait 4-086250. La DS break la plus récente encore
existante porte le n° 4-088469. Il y aurait donc plus de 2000
coques entre la DS d'Emanuele et la DS de Jorn ! Cela nous
amène à 2 hypothèses : nous nous
trompons tous, et le n° manquant est un 8, ce qui nous
rapproche considérablement de la DS break la plus
récente. Il suffit de démonter l'aile et de
gratter la plaque, Emanuele, si vous nous entendez. Soit que le
n° est réellement un 6 et cette DS a
trainé un an sur les parkings de Citroën avant de
trouver preneur en Italie. C'était très courant
en 1975, d'autant plus qu'elle était
équipée de tous ses accessoires italiens, cela la
condamnait à être vendu en Italie, qui ne devait
plus être un marché porteur en 1975 !
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Emanuele: "La DS a demarré et
je suis rentré chez moi avec ses roues "hiver" (celles
cloutées de réserve, les 4 pneus
étaient a plat! ). Après une remise en
état et une bonne révision je l'ai
utilisé pendant environs 10 ans, surtout pour les vacances
avec ma famille, été et hiver. . .
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. . . Après 2 ou 3 étés ma femme souffrait beaucoup de la chaleur, j'ai alors acheté une épave identique avec la climatisation "Autoclima" et j'ai fait l'installation dans ma voiture . . . | |
Mais
la corrosion avançait . . . un jour j'ai mis le
trépied pour changer la roue et il est rentré
dans le longeron ! Donc j'ai arrêté
la DS et fait une restauration sérieuse:
Longerons, passage roues ar., Ailes avant et arrière ,
moteur 21, boite 5, sièges etc . . ."
CW: Merci Emanuele pour ces
explications. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est une
restauration de qualité. N'hésitez pas
à me contacter pour me communiquer la teinte originale de la
DS break, ainsi que la sellerie originale. Bonne route.
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Emanuele ne précise pas sa teinte originale, il y a de fortes chances que ce soit le blanc meije AC 088 visible sur les premières photos. Elle est associée ici avec un jersey de velours "or clair". Ce tissu n'était pas disponible au millésime 75. Ceci dit, le millésime 75 réserve plein de surprises, notamment les combinaisons officielles de teinte/intérieur. De nombreuses combinaisons authentiques ne figurent pas dans le catalogue de ce millésime 75. Autre chose étonnante, j'ai remarqué que ces combinaisons exotiques, à l'image de mon break 75 bleu delta/targa noir, avait été stockés longtemps (plusieurs mois, dehors). Il ne serait pas impossible que ces DS soient stockées sans intérieur (improbable) ou, enfin déstockées, avec des intérieurs démontés ou abimés. Citroën montant alors, au petit bonheur la chance, les derniers intérieurs restant en stock ! | |
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Les strapontins dans le coffre
correspondent à une finition "confort", les finitions "luxe"
n'existant plus depuis quelques années
déjà. J'ai des doutes sur
l'authenticité des garnitures en moquette grise. Le feu
arrière de brouillard n'est pas d'origine. |
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Voici quelques détails typiquement italiens. Les clignotants avant sont entièrement blancs, avant février 1971, ils avaient la pointe arrière orange. A la disparition de ce petit triangle orange, Citroën à ajouté sur le côté de l'aile un petit répétiteur rond de clignotant. La plaque minéralogique arrière est l'élément le plus emblématique des DS italiennes, que ce soit en berline ou en break, ces malheureuses DS n'ont jamais pu recevoir autre chose que ces énormes plaques ! Notez la petite grille sur la tôle devant la roue, elle évacue l'air chaud du condenseur de climatisation. Les enjoliveurs de type "DS grand modèle" sont d'origine sur cette DS export. | |
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Les mécaniques italiennes
étaient semblables aux mécaniques
françaises. De toute façon, ce moteur en 21 n'est
pas d'origine. Notez le compresseur de climatisation avec sa courroie
qui fait tant souffrir les pompes à eau ! |
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C'est une très belle ID 20 F
"export Italie" de 1975, bravo Emanuele ! Bonne route. |
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