Ivan, en dehors de tes courses automobile, que faisais tu ?
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Ivan: "Aux cotés de mon ami Carl Bartz, j'ai participé à divers salons automobiles.  Plusieurs voitures furent ainsi modifiées pour démontrer l’intérêt de la suspension hydraulique.


CW: Les photos suivantes ont été prises pendant les Salons Auto de Denver en 1960 et 1961.
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A gauche de la DS, Carl Batz, vendeur multimarque de voitures européennes, à droite, Ivan Franck. (Auto show de Denver 1960)
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L'une d'elles fut coupée par mes soins pour pouvoir montrer les intérieurs de la belle.  Une autre fut équipée d'une pompe hydraulique électrique en plus de la normale... (Auto Show de Denver 1961)


...L’intérêt étant de pouvoir pendant toute la durée de l'exposition montrer les avantages de la suspension hydraulique sans avoir à faire tourner le moteur!

Ainsi équipée, la voiture pouvait monter et descendre en réglant la manette de hauteur. Il était donc plus facile de faire comprendre le concept et donc  la supériorité de cette suspension.
L'hydraulique étant vivante, une lourde valise me permettait de démontrer la régulation de la suspension lorsque je l'installais ou je la retirais du coffre. De plus le confort lors des essais intérieurs étaient accrus, l'assistance de la direction était démontrée et enfin  la voiture présentait mieux que sur ses butées!

L'emplacement de la roue de secours était très différent des modèles américains.
C'était un des points forts de mes arguments de vente...
En effet, je n'hésitais pas à mettre en avant le fait que peu d'outils étaient nécessaires grace à la suspension hydraulique et cela était encore plus vrai avec les premières roues à  écrou central...
Mais surtout grâce à son emplacement sous le capot moteur, Il n'était pas nécessaire de vider le coffre des valises qui pouvaient s'y trouver pour accéder à la roue de secours pour changer une roue crevée.. Idem pour le Break, pas besoin de retirer la charge utile s'y trouvant pour mener à bien cette operation.



CW:En arrière plan, on distingue une ID 19 Station Wagon "blanc carrare AC 144" du millésime 62. (Auto show de Denver novembre 1961)
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Ma maman participait aussi! Elle a confectionné une écharpe Citroën. Cette écharpe portée par les petites amies du moment en faisait d'elles des Miss Citroën et aidait à la vente des voitures lors des salons."





La maman d'Ivan posant devant une de ses DS. L'écharpe Citroën existe toujours !


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Auto Show de Denver, novembre 1960.
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Ivan: "J'ai aussi participé et gagné plusieurs concours d’élégance...
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Les critères de jugements sont différents de ceux d'une restauration. Pour gagner, la voiture doit être aussi propre que possible et peut être modifiée pour la rendre encore plus présentable."


CW:L'habillage de l'ID a été démonté pour montrer les dessous de la belle. Sur les photos au dessus en noir et blanc, vous ne pouvez pas voir les moyeux et les passages de roue entièrement dorées ! C'est ce qu'on appelle "le goût américain", il faut que ça brille!...




A droite, la même opération avec son cabriolet 64..
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Ivan: "Dans ce but, les éléments moteurs sont souvent peints ou chromés....
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...Garder l’état ou les couleurs d’origines n'est pas le but ! La recherche est plus esthétique...
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La recherche artistique, en utilisant un modèle habillé aux couleurs de la voiture ou de son intérieur aidait à faire gagner des points."

Ici, le modèle a été habillé avec une robe en harmonie avec l'intérieur de L'ID......ainsi que l'insonorisant sous le capot. Un essai de tissu rouge a été essayé pour aller en harmonie avec la carrosserie. Cela n'a pas été concluant, mais le tissu a été reconverti en banderole publicitaire!

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Pour ce concours (1966), avec l'ID rouge, Ivan a obtenu la quatrième position!
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Pendant les années de  1950 à 1960, Citroën était le plus grand importateur de voitures étrangères sur le sol américain! Il y avait plus de Citroën vendues que toutes les autres marques étrangères.
Mercedes et Rolls Royce étaient présents mais beaucoup plus chers!  Jaguar était quatre fois plus cher!
Comparées au berlines américaines, une Citroën neuve était comparable en prix à une Buick, mais elle perdait sa valeur beaucoup plus vite!
Les Citroën ne ressemblaient en rien aux modèles américains.
Mais ce n'est ni le prix d'achat, ni l'entretiens de la voiture,  qui d’après moi marqua la relative mévente des Citroën. J'attribue les faibles volumes de ventes aux femmes du possesseur d'une Citroën!
La femme ou la petite amie n’appréciant pas du tout être vu en tant que la passagère d'une voiture si bizarre. Par son excentricité, la DS volait et déplaçait le centre d''attention  de la passagère à l'objet lui même. Beaucoup de voitures furent ramenées peu de temps après leur achat pour cette raison!"

Citrowagon: je pense que la mémoire d'Ivan s'estompe un peu, il y a eu d'autres marques étrangères qui ont vendu plus de voitures que Citroën. Je pense notamment à Wolskwagen avec sa "coccinelle".

Édouard a rapporté mes propos concernant la diffusion des coccinelles aux USA, la réponse d'Ivan: " ces choses à 2 portes, toutes petites, ne sont pas considérées comme des voitures".
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