Troisième période, le début de la restauration de la DS 23 IE ou "un certain flottement" (1990) | ||
Début 90, je
débute la
restauration de ma 23 par…le démontage des
enjoliveurs de roues. Quel inconscient
j’étais, ce n’est que plus tard que je
pris conscience
de l’importance des travaux à effectuer. Et encore
je ne vous parle même pas du
budget qu’il aurait fallu. Je n’avais pas un
centime de coté !
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Nous avons emménagé dans une maison avec un garage. Ce fut la période du démontage, avec du grattage, du nettoyage. Des heures de grattage, des heures de nettoyage, ce fut les moments les pires de cette restauration. J’avais de la chance, le châssis était sain et la mécanique tournait bien. Je n’y ai pas touché ! | ||
Suite au sablage du coffre, j’avais fait changer toutes les tôles arrières par du neuf. C’était le bon temps où l’on trouvait toutes les pièces en neuf chez Citroën. Pendant que la restauration avançait j’étais toujours à la recherche d’un intérieur bleu Pallas et une carrosserie plus potable. J’étais obligé de garder un intérieur bleu à cause de mes moquettes (en bon état) qui étaient spécifiques aux DS climatisées et à injection de surcroît. | ||
Heureusement qu’il y a des jours comme ça où il y a une étoile au dessus de votre tête qui vous donne un petit coup de pouce. Un mercredi soir de juin j’étais en réunion dans un club de voitures anciennes (multimarques), Philippe L , un ami garagiste me dit : « Dis donc Georges, j’ai réparé la voiture d’un client. Il me doit 3000 francs et il n’a pas un sou. Je sais qu’il a une DS Pallas…intérieur bleu….export USA » Quoi !!! Le lendemain je l’appelle pour lui demander s’il ne serait pas éventuellement vendeur d’une DS, il me dit que oui. Le samedi suivant je me rends chez lui avec mon ID 20 F et un plateau. Ce fut le choc ! Il s’agissait d’une DS 21 Pallas de 71 gris d’Anjou (AC 086) elle avait un intérieur bleu de toute beauté et c’était une export USA ! | ||
Le
détail qui tue c’était
qu’elle était
partiellement
écrasée, elle venait de chez un ferrailleur. Je
lui dis
combien ? il me
dit :3000. Pendant que je lui remplissais le chèque
je
voyais sa tête
l’air de dire « celui là je
l’entube ». S’il savait,
j’étais
prêt à
mettre 10000 francs pour une telle rareté ! Le
voyage du
retour fut
épouvantable. Mon ID 20F avait de plus en plus de mal
à
avancer. Son moteur
était rincé. Avec le plateau et la DS dessus je
montais
les cotes en deuxième.
Ce fut son dernier voyage.
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Avec ma femme nous avons
décidé de changer de voiture
plutôt que de réparer le moteur du break. Vu le
prix de l’essence nous avons
jeté notre dévolu sur une splendide CX
corbillard. C’était un modèle Heuliez
rallongé en version diesel. Il faut dire que ça
ne se bousculait pas pour
l’acheter. Ce corbillard avait été
déclassé en « transport de
corps »
avec un immense tiroir congelé dedans. Son
propriétaire qui était un véritable
radin a essayé de nous le vendre en plus. Idéal
pour faire un rangement de
bouteilles de vin ! Quel con ! Je l’ai
configuré en version
familiale. De voiture de mort c’est devenu une voiture de
vie, d’ailleurs ma
femme était enceinte de notre quatrième enfant.
Notre DS break pris une
retraite bien méritée dans une grange. Ainsi
commença notre quatrième période. |
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