Bon! et bien, me voila au pied du mur! Nous sommes le 8 janvier 2012, la 75 vient d'être positionnée sur son lieu de "remise à niveau". Elle ne ressortira là que le 16 juin 2012. La coque sera découpée et ressoudée à plusieurs endroits, la carrosserie sera repeinte et la mécanique sera révisée (changement de la direction, modification du circuit de chauffage, modification du circuit de refroidissement). Je papote, je papote, mais ça ne fait pas avancer le "chmilblic", allez hop au boulot!
Concernant mes portes, seules les 2 gauches peuvent être sauvées, celles de droite sont trop abimées. Je tiens à préciser que j'ai acheté cette 75 il y a longtemps à une "première main". Son parcours est limpide, tous les éléments de carrosserie sont d'origine, sauf l'aile avant droite qui a été changée suite à un accident..
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Concernant la porte avant gauche, celle-ci est en bon état d'origine. Il y a bien-sûr la pince du joint inférieur à changer, comme sur toutes les portes de DS. Quelques fissures aussi, à la partie supérieur, qu'une soudure au "semi-auto" va régler.	La porte arrière gauche est dans un état étonnant de fraicheur! je ne vais même pas changer la pince, une rustine suffira! En revanche, elle porte plusieurs traces de coups!
Les 2 portes droite iront à la poubelle, après avoir au préalable découpé des morceaux stratégiques pour en faire des rustines.
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	Ma jupe avant est en très bon état d'origine. Juste 2 rustines à faire et un décabossage à faire. Je mets de coté cette authentique jupe en tôle pour la restauration de ma 72. Je possède depuis quelques temps déjà une jupe avant neuve dans une matière pas très authentique (en polyester). Je trouve cette réalisation de très bonne qualité, et qui trouve naturellement sa place dans cette remise à niveau sans prétentions. Au moins, elle résistera mieux aux petits chocs inévitables qu'elle ne manquera pas de recevoir dans la circulation actuelle. N'oublions pas que c'est ma voiture de tous les jours.
Je suis subjugué par l'état de fraicheur des glaces. Toutes les parties bichromatée sont dans un état exceptionnel! Et pourtant, ce n'est pas l'humidité qui manque ici!
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J'ai un fantasme commun à tous les propriétaires de DS 75. Quand mon break a t'il été fabriqué? Une chose est sûre c'est quelle était "sur chaine" en juillet 75, bien après la construction de la dernière DS berline. Je possède 2 objets estampillés "juillet 75" (le bloc compteurs et la banquette arrière d'origine). On dit qu'il n'y a eu que 75 DS breaks de fabriqués en 1975. Je pense qu'il faut le traduire par 75 coques effectivement construites. J'ai regardé en détail mes poignées de porte. Elles sont d'origine et sont estampillées juin 74! étonnant non ? Peut-être un jour aurons nous la réponse à l'énigme des DS break fabriquées en 75. Peut-être même, et là je délire, se sera un "SCOOP CITROWAGON"
	Les ailes arrière sont bonnes à balancer. Le capot est en bon état, pas un "poc" ni une seule fissure. Malgré son bon état apparent, je me renseigne pour savoir s'il est sauvable, il y a en de nombreux endroits des plaques de corrosion. Les ailes avant sont "moyennes", j'en ai 4 en stock, je prendrai les meilleures.
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Le démontage de toute la sellerie est rapidement mené. Tout ce petit monde a rejoint le grenier. Mon siège avant gauche est naze, j'ai 6 mois pour en trouver un autre, si par hasard vous en avez un bon en stock, n'hésitez pas à me contacter. Vous avez sans doute remarqué sur la photo de droite que les strapontins ont disparus! A partir de maintenant vous allez voir de temps en temps un nouveau logo: CEPADORIGINE. Lorsque vous verrez ce logo, c'est que je m'écarte de "l'origine" pour remonter tel ou tel pièce à mon gout, et qui bien sûr ne correspond pas à la pièce d'origine. N'oublions pas que je ne refais qu'une simple remise à niveau de ce break. Mon but est de pérenniser le châssis et embellir la carrosserie, je compte rouler tous les jours avec cette DS. Ma démarche n'est pas du tout la même avec la restauration de la 72. Allez, premier CEPADORIGINE: Je supprime les strapontins de coffre et je mets à la place la solide tôle de coffre dévolue aux DS commerciales et ambulances. Je trouve ça plus pratique pour moi.
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Je laisse les glissières des sièges. Je laisse même toute la poussière, avec les différents voiles d'apprêt et de peinture, se sera plus facile à enlever les traces. On a beau tout calfeutrer, il y a toujours un peu de peinture qui passe!	La DS break, c'est le royaume de la teinte AC 136! Mis à part la carrosserie et quelques éléments marrons ou noirs, tout ce qui est en tôle est peint en gris rosé AC 136. Mon tas de tôles augmente peu à peu.
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La dépose des glaces de custode n'a pas posé de problèmes particuliers. Ça y est, tout ce qui est à démonter au niveau du côté droit est démonté. Demain j'attaque le côté gauche et s'en sera finit du démontage de la bête! Évidemment les surprises s'accumulent! Mais ça, je m'y attendais, je connais depuis assez longtemps les DS break pour savoir que 100% des DS breaks non restaurées dans les règles de l'art sont rouillées, percées, trouées, comme la mienne. Quand je vois une annonce de vente d'une DS break "sans rouille", je suis mort de rire....
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J'ai enlevé tous les enjoliveurs de toit, ils sont en aluminium. Évidemment, l'aluminium ne fait pas bon ménage avec l'acier. J'avais peur de trouver beaucoup de corrosion sur mon tour de toit. Il n'en est rien, juste un peu de corrosion superficielle, ça tombe bien car je n'ai pas envie de démonter mon toit.  Il faut dire qu'il ne pleut pas dans mon break, c'est rare pour une DS! En revanche, j'ai trouvé de l'eau entre le joint et le toit. J'ai donné un coup de soufflette. Après la peinture du toit, je mettrai une pate d'étanchéité entre le toit et le joint.
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Concernant les tapis d'habillage des brancards et les glissières de siège, j'ai changé d'avis, je les démonte. J'ai eu ainsi la surprise de découvrir de la corrosion superficielle sur le longeron arrière droit. Un traitement approprié sera effectué.
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Et bien voila, tout est démonté. Demain je passe aux choses sérieuses: "ponçage, expertise, coupage, formage, soudage","ponçage, expertise, coupage, formage, soudage", "ponçage, expertise, coupage, formage, soudage", "ponçage, expertise, coupage, formage, soudage"...........
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J'ai décidé d'attaquer par le milieu devant, et de tourner dans le sens anti-horaire pour effectuer mes travaux. Nous sommes le 16 janvier, nous verrons bien à quelle date j'aurai fait le tour. Le tour de toit est sain, je ponce rapidement la rouille superficielle. L'enjoliveur central, au dessus du pare-brise est fixé par une vis. Je l'ai dévissé sans problèmes, ce qui démontre l'état de mon tour de toit, ceux qui ont déjà dévissé cette vis comprendront.
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	Pierre, un ami menuisier en retraite, m'a confectionné une cale en bois dur pour écarter les pinces porte-joints. C'est très pratique pour ne pas abimer ces pinces.
Ça y est, on arrive dans le vif du sujet! La pince porte-joint n'existe plus dans la partie inférieure avant. C'est une maladie très classique sur toutes les DS. Les pinces vendues en refabrication sont chères et ne me plaisent pas. J'ai remarqué que toutes les DS avaient leurs pinces extérieures en mauvais état, et leurs pinces intérieures en bon état. Elles sont identiques, alors pourquoi ne pas récupérer les pinces intérieures sur une épave et les ressouder à l'extérieur. C'est la méthode que j'ai décidé d'appliquer.  Je vous montre en détails comment je procède.
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Tout d'abord je commence à poncer la zone pour repérer les points de soudure ( j'utilise une simple meuleuse d'angle avec des brosses métalliques ) 1 Ensuite, avec ma meuleuse d'angle équipée d'un disque à tronçonner, je fais une découpe perpendiculaire à la pince. 2 Avec le disque à tronçonner, je grignote le bord de la pince pour la séparer de la pince intérieure. Pour ceux qui ne le savent pas, la pince intérieure et extérieure est d'un seul morceau de tôle pliée. 3
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4                                                                               5                                                                    6
Par grattage, avec le disque à tronçonner, j'enlève de la matière au niveau des points de soudure pour enlever la pince extérieure. 4 Ça y est, la pince est entièrement enlevée. Comme vous pouvez le constater, il y a de la rouille entre les tôles soudées. 100% des DS sont comme ça! 5 Ensuite il n'y a plus qu'à brosser énergiquement pour enlever le maximum de corrosion, cet endroit est prêt à recevoir sa nouvelle pince. 6
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J'ai démonté la bavette avant gauche. Elle est entière mais coupée, je les referai toutes. L'opérateur qui mettait du produit d'étanchéité pour la gaine électrique a eu la main un peu lourde! Résultat, la vis de fixation de la bavette est neuve! J'en ai profité pour poncer à blanc l'avant du longeron, R.A.S. on peut continuer.
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La partie inférieure de la pince, à l'arrière de la porte avant, présente les mêmes symptômes, je recommence l'opération. J'en profite aussi pour dépointer ce qui reste du porte joint central. Je n'en remettrai pas.
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Passons maintenant à la pièce donneuse. J'ai jeté mon dévolu sur les montants centraux de feue ma 72 canadienne. après avoir repéré la partie de pince qui m'intéresse, je retourne le montant pour attaquer la pince "par derrière". Je fais une découpe perpendiculaire à la pince et je grignote le bord de la pince pour séparer la pince extérieure de l'intérieure...
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...je grignote la pince extérieure et je l'enlève. Ensuite je tronçonne autour de la pince intérieure pour la séparer du montant...	...il ne reste plus que la tôle qui supporte la pince intérieure...
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...il ne reste plus qu'à grignoter la tôle support au niveau des points de soudure. Il faut faire très attention car la pince est fragile. Elle ne fait pas 1 mm d'épaisseur, alors que la tôle support, formée de 2 tôles soudées, fait au moins 2 mm d'épaisseur. Au début, j'ai eu la main un peu lourde, résultat: j'ai coupé la pince que je voulais récupérer (à droite).
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Et voila le travail! Je ponce à blanc les dernières traces de corrosion et je taille ma pince en plusieurs morceaux à la dimension requise.
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Je présente mes nouvelles pinces en situation. Il n'y a plus qu'à les souder. Je laisse celle de droite délibérément trop longue, je la taillerai le moment voulu.
Au tour de la porte arrière gauche. même punition que celle de l'avant. Découpe droite, et grignotage des pinces malades....
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	...ensuite, ponçage à blanc de la zone à souder. Pour cette entrée de porte, les pinces étaient plus en mauvais état, notamment dans l'arrondi du milieu de porte. J'en ai profité pour supprimer le porte-joint en bas, il n'y aura pas de joint (CEPADORIGINE).
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J'ai choisi un autre montant de porte comme pièce donneuse pour ma pince porte-joint. Cette fois-ci c'est plus long et délicat dans la mesure où la longueur à récupérer est plus longue, avec notamment l'arrondi du milieu de porte beaucoup plus délicat à grignoter. Comme je procède par grignotage, c'est beaucoup plus long! Je grignote d'abord les restes du porte-joint extérieur, ensuite j'attaque les 2 tôles soudées du montant de porte. Il faut y aller avec "douceur" car il faut enlever 2.5mm de tôle, sans toucher à la tôle de la pince qui fait 0.5mm d'épaisseur! Pour cette pièce, j'ai mis 1 heure à la dégager du montant!
J'ai oublié de vous dire que j'ai été obligé d'aménager mon garage. L'utilisation de la disqueuse produit énormément de poussières, qui s'en allaient.......... dans la buanderie! Ça ne pouvait plus durer! J'ai séparé mon garage en 2 avec des bâches bleues pour les opérations à la disqueuse, et une bâche transparente va me séparer tout le garage en 2 pour peindre la coque ultérieurement.	Et voici le travail terminé, mes pinces, côté gauche, sont prêtes à être soudées. Entre temps, mon inamovible Didier est passé me voir, pour me montrer ses essais de peinture. J'en suis très content et je valide la commande. Vous avez reconnu le gris rosé pour le toit. Pour la robe de la DS, j'ai choisi une teinte dont je vous laisse deviner la référence. J'avais souhaité une teinte pas métallisée et en brillant direct: c'est gagné!
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